Correction du travail de grammaire sur un extrait de la chanson de Mike Kenli

Evaluation grammaire 4^ème corrigé

Objectifs :

-         Repérer et définir la situation de communication

-         Savoir reconnaître et différencier les différentes formes du verbe : modes – temps – verbe pronominal

-         Repérer une expansion du nom particulière : la proposition subordonnée relative.

Mike Kenli " Laisse Moi Une Chance " - YouTube

Ne t'enfuis pas sans dire un mot
Encore une fois
Ne réponds pas en tournant le dos
Et sans un regard
Si je pouvais tout changer
Et remonter le temps
Effacer à jamais
Ce mal qui m'empoisonne
Ressasser les mots comme
Un écho qui résonne
Sans cesse pour que tu me pardonnes
Laisse-moi une chance
Mon existence n'a plus de sens

1°) Quelle est la situation de communication ? (Qui parle à qui ? Quel est l’émetteur ? Quel est le récepteur ?)

C’est le chanteur Mike Kenli qui parle à sa petite amie. Il essaye de la récupérer parce qu’il l’a trompée. L’émetteur est Mike Kenli, le chanteur et le récepteur est sa petite amie, sa compagne.

2°) Quels sont les verbes utilisés ? Donner leur infinitif.

S’enfuir, dire, répondre, pouvoir, changer, remonter, effacer, empoisonner, ressasser, résonner, pardonner, laisser, avoir.

3°) Citer trois verbes à la forme pronominale.

Ne t’enfuis pas, ce mal qui m’empoisonne, tu me pardonnes

4°) Citer deux verbes à l’impératif.

Ne t’enfuis pas, Ne réponds pas, Laisse-moi (une chance)

5°) Citer un verbe au gérondif.

En tournant le dos.

6°) Citer quatre verbes à l’indicatif.

Je pouvais (imparfait de l’indicatif) – ce mal qui m’empoisonne – un écho qui résonne – tu me pardonnes – mon existence n’a plus de sens (présent de l’indicatif)

7°) Quel est le point commun entre impératif – gérondif et indicatif ? A différencier du point commun entre imparfait – futur antérieur et passé composé (par exemple).

L’impératif, le gérondif et l’indicatif sont des modes : des manières d’envisager l’action du verbe ; à l’impératif pour donner un ordre, au gérondif pour montrer qu’une action se passe en même temps qu’une autre (répondre et tourner le dos sont deux actions simultanées : elles ont lieu en même temps). A l’indicatif pour ce qui se réalise.

Le futur antérieur et le passé composé sont des temps composés de l’indicatif. Ils correspondent chacun à un temps simple de l’indicatif : le futur simple correspond au futur antérieur et le présent simple au passé composé.

8°) Relever deux propositions subordonnées relatives. Quel est leur antécédent respectif ?

Ce mal : antécédent     qui : proposition subordonné relative          m’empoisonne.

Un écho : antécédent     qui : proposition subordonné relative        résonne.

ð  La proposition subordonnée relative est une des expansions du nom donc elle est toujours en relation avec un nom (ici appelé antécédent) qu’elle qualifie comme l’adjectif qualificatif épithète (Ce mal empoisonné – un écho résonnant) ou le complément du nom (Ce mal du poison d’amour – un écho en résonnance) : ce sont les trois expansions du nom à connaître.

ð  Le nom peut aussi être qualifié par l’intermédiaire d’un verbe d’état ou d’attribution, on parle alors d’attribut du sujet. Ce mal est un poison. Alors on est dans le groupe verbal GV et non plus dans le groupe nominal GN comme avec les expansions du nom.

Dans le GN : expansions du nom – le sujet peut être un nom, un pronom, un GN voir manuel p362 et 363

Dans le GV : verbes à différents modes et temps/ attribut du sujet et sujet du verbe voir manuel p364 et 365